"L'existence commune d'êtres humains en l'absence de liens sociaux est une forme de guerre qui ne disparaît pas, même si elle est masquée". Mais trop de guerre libère une soif de mort vivante. J'avais l'habitude de me plaindre des injustices et du mépris silencieux que tant de violence a laissé derrière elle, sans réaliser que le changement se fait de l'intérieur. Ce projet a été l'occasion d'entrevoir ce que plus d'une décennie de conflit armé colombien libère chez les victimes directes, et ce que les outils psychologiques peuvent reconstruire.